Réouverture

Palimpseste ouvra la porte de ses deux mains. Elle était lourde et légèrement entravée par des morceaux de bois qui jonchaient le sol. À l'intérieur, la seule lumière venait d'une petite fenêtre située à près de cinq mètres de hauteur. Elle rayonnait d'une faible lueur en cette fin d'après-midi.

Il soupira profondément, et s'empara de son balais. Avant la tombée de la nuit, espéra-t-il, la tour serait propre comme à son premier jour.

La nuit était tombée, et on n'y voyait plus rien. Pourtant, Palimpseste savait que la grande salle était adroitement rangée. Content de lui, il mit son balais sur son épaule et s'en retourna s'occuper de sa plantation de carottes. Demain serait un autre jour, surtout avec un rempart bien entretenu.

Palimpseste arriva de bon matin, les bras chargés de lances et de hallebardes. Les écus suivaient sur le dos d'un âne. Un bon rempart se doit d'être fraîchement équipé. Surtout lorsque, au milieu des conversations du matin, sur la place publique, on évoquait l'Artois qui était en marche.

Il planta aussi une affiche sur la grande porte de la tour :

Forces en présence au vingt-sixième jour du bon mois de sepetembres